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100% Erogène,

Pas un seul centimètre de ta peau qui ne soit érogène … même ton esprit est 100% érogène …

Tu es passée en milieu de cette belle après midi d’octobre le brouillard s’était enfin levé … j’étais comme à l’habitude occupé au téléphone, tu t’es installée sur le canapé sans mots dire … !!! Je finissais ma conversation l’écourtant prétextant un rendez-vous à l’extérieur et mon retard …

Le café attendait je le servis avec les petits gâteaux « Billotte » j’avais entendu que c’était ton péché mignon !!!

Nous avions fait connaissance il y a quelques semaines grâce à des amis communs « politiques » et les nouvelles réformes nous avait appelé à échanger quelques mails et sms … sur l’actualité mais là tes pensées étaient tout autre, tes yeux parlaient comme une suite évidente …

J’étais comme fasciné par tes cheveux de jais longs et soyeux, et nous voilà parlant à tour de rôle, prenant au sérieux les sujets les plus divers et variés …

Je ne sais pas réellement comment la suite est arrivée, mais nos bouches se sont rapprochées, nos langues effleurées sont devenues joueuses et « taquineuses », tes seins se sont dardés en attente de mes caresses …

Tu écartes tes cuisses, nous voilà dans un état second d’envie et de surprise … je relève ta robe laineuse et soyeuse … je ne te laisse pas le temps de m’arrêter le bout de ma langue glisse et écarte ton string ouvert …

A mon contact tu te cambres et je sens ta douce palpitation et recueille ta rosée au bord de ta grotte envoutante, rugissante et gémissante …

J’explore les zones les plus secrètes avec ma langue, mes doigts agiles, ton triangle s’offre et je me perds sur ton buisson dressé … ta chapelle cyprine enchante mon palais par jets miellés comme un orage d’Eté chaud et doux à la fois !!!

Tu te donnes à 100% … tu te retournes et je m’aventure sur tes deux iles une bien jolie marée de chair rosée offerte à mes mains, à ma langue, et bientôt à mon jouet …

J’apprivoise ton intimité, ton secret, je débride ta pudeur … ta rosette m’est offerte comme un cadeau …

Mes doigts en même temps caressent ton sillon jusqu’à ton bouton tendu … tu te soulèves un peu plus sous l’envie tu cherches à métamorphoser l’instant …

Tes reins se tendent, tes chairs m’appellent … Je te fouille, j’ai envie de te prendre … Désir contre Désir, extase pour l’Extase … je veux être ton Dieu et mêler le miel et le sucre, le vertige et le délire …

Je pose mes mains sur tes hanches un peu rondes mais fermes, des hanches épanouies de Femme, et je viens doucement près de ta croupe majestueuse, je te laisse venir, je ne te brusque pas … tu choisis le moment et part à l’offensive du plaisir … Ton corps est en attente d’une vague déferlante mais ce n’est pas une vague c’est une tempête force dix, bien plus encore c’est un tsunami, un tremblement de terre d’une magnitude vertigineuse qui ravage ce fessier, ton dos lisse et ta peau douce, un spasme qui dévore tout sur son passage de ton bouton à ta rosette, tu gémis, râle, crie … anéantis, ensevelis sous le plaisir … comment sommes nous arrivés à un tel cataclysme …

J’essuie tes larmes sous les baisers et accueille tes premières paroles …

« Merci … »

Pendant que certains manifestent pour les retraites toi tu manifestes… et toi, quelles sont tes revendications si puissantes que ta bouche les articule alors que ta pudeur voudrait  taire ?

Quel est donc ce charme qui te dompte au point de te faire dire, crier,  écrire les mots que la morale de cette société rétrograde te jette la pierre et crie son indignation ?

Ce soir tu deviens chatte miaulant, assise sur le zinc brûlant, ce qu'à l'avenir tu veux avoir tous les soirs. Dire ce qui vibre en  toi telle une guitare tzigane. Que ton corps enfin exulte à la mesure des envies qu'il le submerge.

Ce soir nous allons faire la déclaration universelle de la jouissance beaucoup plus fédératrice que la déclaration de l'homme, les envies qui, à partir de demain, deviendront force de lois. 

Article 1 : chaque homme  aimera la femme dans tous les sens, de tous ses sens. 

Article 2 : chaque homme sera un amant amoureux, un amant inventif, un amoureux tendre et dure, « chamallows » à ses heures mais pas dénué de caractère.

Article 3 : chaque homme sera un Vatel de l'amour dégustant avec gourmandise entre ses doigts et ses dents le mets raffiné du corps de la femme  en suçant la chair et tous ses sucs à s'en pourléchant les doigts. Goûtant,  sentant sans s'effaroucher comme celui qui ne connaît que les saveurs aseptisées,  industrialisées (désolé messieurs les industriels, mais dans les choses de l'amour vos procédés conservateurs huile de palme et E quelque chose n'ont pas leur place !). Ronsard par le verbe et rabelaisien dans ses goûts.

 Article 4 : chaque homme tel Champollion sera  curieux de tout et surtout de la géographie de la femme. Tel un  pèlerin, équipé d'un solide bâton, arpenter ses collines et ses vallons. Allez à la conquête de ses territoires inconnus, des grottes et des cavernes qu'ils hébergent, sans s'effrayer   des zones d'ombre qui recèlent pourtant des plaisirs insoupçonnés. Déchiffrant chaque ondulation chaque soupir de cette énigmatique rivière.

Article 5 : chaque homme possédera  une bouche affamée, des lèvres goulues, une langue curieuse qui ira à la rencontre de  sensations sans chichi, à la hussarde mais avec délicatesse et savoir faire. Une bouche patiente et gourmet capable de déguster pendant des heures tous les miels et toutes les liqueurs que la femme reconnaissante produira à une langue douce et savante, assoiffée, qui lapera à la source le nectar voluptueux qui jaillira à chaque caresse appliquée.  Chaque homme  mangera, dévorera avec, dans les yeux, la gloutonnerie de celui qui sait le met exquis qu'il est en train de savourer.

Article 6 : chaque homme loin  des visites syndicales déjà terminées à peine entamées. Loin des timides et des dégoûtés qui, sans enthousiasme, suivent le cahier des charges sans y goûter. Aura des mains puissantes qui saisissent, qui palpent tel le boulanger, la pâte. Qu'il malaxe la chair à la faire gonfler de plaisir. Qu'il  pétrisse, qu'il caresse, qu'il modèle conforme au désir féminin manipulant sans ménagement mais avec empressement et douceur. Découvrant lentement ce que la femme ignore. Qu'il cartographie les zones érogènes de sa peau, de sa bouche, de ses mains. Que cette découverte n'ait pas de fin. Honorant le revers et l'avers du corps féminin sans cesse, sans se lasser, et qu'il  saoule la femme jusqu'a ce qu'elle hurle son plaisir comme jamais elle ne l'ai fait.

Article 7 : chaque homme tel Pygmalion  gommera de ses mains audacieuses toute trace de timidité qui trainerait sur le corps féminin faisant d'elle une émule libertine. Celle qui voudra de toute son âme et de toutes ses cellules l'amener là ou il m'emmène.  Bouches et  langues, bras et jambes  tissant de nos envies la plus fine des soies.  Plongeant le nez, comme l'enfant dans son doudou, le couple retrouvera les fragrances de l'amour.

Article 8 : chaque homme se devra de faire connaitre à la femme la petite mort lui faire découvrir une jouissance à faire pâlir Aphrodite, Zeus et Priape réunis !

Article 9 : chaque homme devra créer une autre forme d'amour loin des préjugés et interdits.

Qui osera signer cette Déclaration Universelle de la Jouissance

Ton buisson si doux, si chaud... mes doigts en frôlent la dentelle sans entrer avec délicatesse, aussi légers que l'aile d'un papillon, puis ma main se fait caresse je prends mon temps et glisse sur tes cuisses, ton bas ventre, remonte jusqu'aux seins qui se dardent à mon approche…
Ma bouche et ma langue jouent sur ta poitrine une partition lente et sensible, titillant, léchant, mordillant délicatement, pendant que mes doigts on fait glisser ta petite dentelle. Ils  te pénètrent avec douceur mais résolution, de plus en plus profondément. Je les laisse quelques instants au fond de ton sexe avant de reprendre leur lent va et vient, guettant sur ton visage les traces du plaisir naissant, je m’amuse sur ton bouton d’amour qui bat la chamade et entraine ses voisines tes lèvres dans une danse folle ...Tu sens contre ta cuisse durcir mon jouet et je t'embrasse à pleine bouche, nos langues roulant, s’amusant de l’instant...
même si je ne suis que douceur dans mes gestes, tu sens que mon désir de toi prends une toute autre proportion maintenant, et c'est avec avidité que ma bouche quitte la tienne pour se diriger vers ton entrejambe, non sans avoir dévoré de baisers au passage chaque centimètre de ta peau nue et si douce ...

Je m'installe, posant tes jambes sur mes épaules et projette mon souffle chaud, annonciateur de plaisirs impudiques, sur ton joli minou que je m’apprête à dévorer ...