Samedi après midi en franche comté le temps est mi figue mi raisin mais vous êtes amies et le samedi c’est shopping … vous avez décidé de renouveler garde robe et sous vêtements coquins mais pas vulgaire…
Au retour, discussion à refaire le monde, et finalement à vouloir essayer à nouveau les achats du jour.
Direction la chambre où il y a plusieurs miroirs et une lumière qui se prête au jeu…
En pleine confiance les vêtements s’amoncellent sur le lit au fil des essais de l’une et de l’autre.
Chacune y va de son commentaire et suggestions et aide à mettre en place, à ajuster près du corps.
Lorsque la première avance la main et ose se poser sur le sein de l’autre on ne sent aucune réticence mais juste une envie de plus oh oui plus encore...
Bien sûr il eut été judicieux de repousser les avances mais le geste fut si doux, si délicat, si excitant finalement qu’encouragée du regard les lèvres se rapprochent, et lorsque les langues jouent comme en accord c’est divin.
Elles poussèrent les vêtements sur le sol et entre silence et soupirs ne rien perdre.
Les mains remontent lentement le long des deux cuisses nues et douces, jusqu’à l’élastique, s’en saisissent d’un geste juste, le triangle de soie se retrouve au sol pendant qu’une joue se pose contre la douce toison d’or.
Entièrement nue elle s’abandonne totalement et goute la légèreté de la caresse, elle serre un peu pour empêcher les doigts de s’insinuer mais elle en a tellement oui tellement envie et de cette langue sur son bouton elle l’a réclame intérieurement.
« Que veux-tu ?
Toi … mange moi …. »
C’est si bon ces doigts qui écartent ces deux lèvres déjà très humides et qui la pénètrent en douceur mais fermeté, joue sur son bouton à plaisir. Jamais elle n’aurait imaginé cette sensation avec une femme, elle sort de sa réserve et se frotte contre son amie…
Corps qui se frôlent, seins dardés, corps qui se touchent, se serrent, s’emmêlent, s’imbriquent, cuisses croisées et décroisées… seins gloutonnés de l’une et de l’autre. On se découvre, se touche chaque parcelle de peau. Une peau frissonnante de bonheur, où se perdent quelques perles de sueur, mais quelle peau douce à câliner.
Les langues roulent et tournent et aiment chaque seconde se gouter. Deux petits boutons à plaisir dardés au maximum, le miel coule à flot, offrir et s’offrir telle est la devise.
Essoufflées, rassasiées, fatiguées, elles se reposent entre deux jouissances foudroyantes.
Un peu. Car elles reprennent vite vie et en veulent plus. Et toute la nuit elles vont ainsi jouer, à se faire plaisir, à vivre l’instant saphique et magique.
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